Louis Vidal, nous voilà ! - Introduction

Publié le par Jovialovitch

 

1.


       Ses arrière-grands-pères n’ont pas hésité à sacrifier leur vie pour la France, lorsque faisait rage la « Grande Guerre » : l’un succomba aux blessures que « lui avait occasionné un défaut de fabrication du mousqueton de son Fusil Lebel », qui, en octobre 1916, lui péta entre les doigts ; l’autre est mort sur le sol sacré de Verdun, fauché par une gastro-entérite foudroyante. Ses arrière-grands-mères, veuves et courageuses, ont aussi largement donné leur tribu à la Victoire de la France, en léguant chacune à la Mère Patrie une longue vie dévouée de travail et de ferveur, ainsi que de nombreux enfants. Deux décennies plus tard, dans les ténèbres de la seconde guerre mondiale, son grand-père maternel était fait prisonnier par les allemands dans les premières heures de la Débâcle de Juin 40, tandis que son grand-père paternel n’hésitait pas une seconde avant de rejoindre de Gaulle et la Résistance (dès 1945) pour sauver l’honneur de la France. Son père et sa mère l’ont élevé dans le respect de ce lourd héritage, chargé de bruit et de fureur. Aujourd’hui, il coule dans ses veines le sang le plus français qui soit, il brille dans son âme le sentiment la plus parfaitement patriotique qu’il se puisse imaginer, il rayonne sur son visage le Bleu corail des conquêtes d’outre-mer, la Blanc divin de Raoul 1er de Vermandois et le Rouge du sang versé pour la patrie ; son profil est celui du coq, sa voix est celle du Général, son prénom et celui des rois, son nom est celui du cépage ; il est l’espoir de la France : Louis Vidal ! 

           Louis Vidal est aux Français ce que Wagner est aux allemands : il est le « plus Français de tous les hommes », et cela est lourd à porter, car la France, c’est la grandeur. Louis Vidal est un héritier : un héritier du passé qui se verra confronté aux drames du présent, avec leur lot de contradictions et de d’absurdités. Louis Vidal a beau être un héritier, il n’en est pas moins libre, terriblement libre : le choix vient sans cesse entraver son bonheur ; rien n’est simple pour le plus Français des hommes. Mais Louis Vidal a su trouver la force d’assumer son rôle devant l’histoire, et il est resté Français, oui, Français et fier de l’être, jusqu’au bout. Louis Vidal nous apprend l’humilité, le pardon et la modestie ; il a été mutilé par la plus tranchante des lames : celle de l’amour. Et pourtant, vaille que vaille, il s’en est relevé, et le Chant des Partisans raisonnaient dans ses oreilles. Louis Vidal mérite le respect.

            Nous allons vous raconter, au fil des semaines, la vie du plus français de tous les hommes, le grand Louis Vidal : celui-là même qui chantait la France dans chacun de ses mots, qui aimait chaque parcelle de terrain de ce vaste et petit territoire d’Europe occidentale, et qui en chérissait chaque feuilles, chaque brindille, chaque poussière. Français, approchons-nous du plus Français d’entre nous, et chantons son souvenir et sa postérité, buvons à sa santé, et enfantons de nouveaux Louis Vidal, qui redonnerons bientôt à notre vieille nation sa grandeur de naguère, redorons notre blason, et bâtissons ensemble un monde où Louis Vidal aurait été heureux. Allons-y, Français de tous bords, avec du nerfs et de la poigne, faisons en sorte que tout le pays chante enfin son hymne véritable : « Louis Vidal, nous voilà ! »

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