Journal d'un Orphelin côté Cœur

Publié le par Jovialovitch

pret-a-porter-homme-01.jpg      Par tous les saints, je n’en sais plus rien… Mais… « Qui et où suis-je ?... » Il faut, il faut que je récapitule !... Bon alors… Je suis allé chez une amie… Oui, c’est ça… J’ai mangé avec elle, et puis, on a bien parlé… Bon dieu, je m’en souviens plus…..Si ! Oui, c’est ça… voilà… cette pute… elle me faisait des clins d’œil… elle me souriait comme jamais… et puis, mignonne comme pas deux… Mais attends, je me souviens… On s’est rapproché, je lui caressai le visage, je lui cajolai les cheveux… je me souviens bien de son regard… qui tremblait… je me souviens de sa respiration, qu’allait bien vite… et plus je m’approchai, plus elle respirait vite… par le nez… bon dieu… elle soufflait comme une musique de film d’horreur…. Plus j’avançai mon visage du sien… plus nos lèvres étaient proches… plus elle respirait fort… Ah !... Si ses poumons avaient été des violons, je me serai cru à un concert de John Williams, concerto pour dents de la mer !... ça sifflait… si vite, quand nos nez se sont touchés : elle haletait la pauvre… elle en était blanche….

    Et finalement, quand nos deux bouches se rentrent dedans, si délicatement, si bellement… elle se clame, tendrement… elle s’apaise, ma jolie… plus rien…juste un souffle détendue… d’une sérénité qui m’envoyait dans les châsses une douce odeur de pippermint… ça m’a rappelé ma mère, bon dieu… j’en aurai chialé… Mais je me suis repris sévère… et mon émotion de gniard, je l’ai renvoyé à l’envoyeur, et vas-y que la remplace par une revigorante traîné de virilité…  Là, je lui prends le visage à deux mains, je la serre bien fort entre mes paumes… et du reste, je mets le paquet… J’amorce une manœuvre… j’exerce une pression sur elle… je la renverse…. Ouais… son dos se cambre, elle se couche sur le divan… Elle lève la tête en fermant les yeux, elle se mord la lèvre inférieur en poussant un petit hoquet…  je lui embrasse tendrement le cou… bon dieu, qu’il est doux… comme ça sent bon… je revoie maman… je la sens qui vient me dire bonne nuit quand j’étais tout petit, et tout blottis dans mon lit...

     Génial… je la vois maintenant, qui se caresse le ventre… C’est bon signe, sa main droite tangue sur son bourgeon de corps inachevé… Elle continue de descendre… comme de l’eau chaude sur ses flancs frétillants… Moi aussi je descends, je lui prends le poitrail… J’enlève le tailleur, le décolleté là, et les dessous… Wa, comme ils sont beaux !... elle gémit de plaisir, cette catin ! Et vas-y, j’entends le beau Danube bleu dans ma tête !…  A mort ! J’y lèche tout, et là, j’y mords les tétons… et j’revois m’man… un souvenir impossible…une vision de l’enfance… j’suis tout pimpant fringant…. Et j’y fais la tété à ma mère… même odeur, même parfum… même sensation… le même sein à cette fille-là ! Comme m’man, dans l’temps !

       Pis, là…j’me souviens plus…des lumières...Partout…des cris… des hurlements… je crois bien… j’me mets à descendre vers son troufignard à la copine… j’y arrache tout… elle en veut…elle me crie d’y faire au plus vite ! Mais j’y veux plus… Moi, dans l’bazar, j’y plonge la tête… et j’y retrouve tout de celui de m’aman, d’où j’suis sortit un beau jour… Et après, c’est tout noir… 

Publié dans Journaux intimes

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