Journal d'un ignominieux Pervers

    
      Fouilla ! Quelle journée je viens de passer ! Ce fou furieux de collègue, aussi sympathique et admirable soit-il, à décidément une manie à travailler trop ! Je sais bien que c’est à la mode en ce moment de travailler plus, comme dirait Nicolas, mais enfin, faut pas pousser non plus, ni entraîner les fainéants dans mon genre dans cette tendance maladive à besogner au point de ne pas prendre de pause, ni même de manger quand sonne le glouglou comme dirait Ernst. Alors quoi merde, je l’ai bien mérité, je vais bien me permettre une petite partie de « ça va ça vient », comme dirait Stanley, à ceci près que dans mon cas, elle sera solitaire.

     Me saisissant de ma paire de jumelle, je vais, comme dirait Mata, voir ce qui se passe de l’autre côté de la frontière. Oh ! Tandis que j’écris ces lignes, ma bougresse de voisine d’en face arrive chez elle ! Ah ! Elle aussi elle semble fatiguée ! Ca fait du bien de revoir la « maison » comme dirait Steven ! Elle va sûrement prendre une bonne douche ! Allez ma belle, fout dois-donc à poil, que je puisse admirer tes formes voluptueuses ! Mais ? Qu’est ce qu’elle fout cette blondasse, oh non pas le téléphone ! Elle va pas me refaire le coups de la copine pendant des heures ! Quelle chienlit, comme dirait Charles : on ne peux plus avoir un minimum d’intimité avec ces conneries de téléphone de merde ! Bon allez, c’est pas la peine, elle se met à chialer la petite ! Je crois qu’on peut attendre encore un bout de temps avant que ça devienne intéressent, comme dirait Mathusalem ! Bon, voilà que je baille, décidément, mauvaise journée aujourd’hui ! Allez tiens, je vais allez me coucher, et je ne range même pas ma paire….de lunettes, comme dirait l’autre !